Témoignages & Messages :

    « Douze jours qui ont marqué ma vie ! »


    Le projet de participer à la célébration du 25ème anniversaire des CAI qui avait pris place dans mon cœur depuis quelques mois était entrain de devenir réalité ce 30 mai 2010.

    Quelques heures plus tard, alors que l’avion amorçait sa descente sur Tel -Aviv, mes yeux ont commencé à se remplir de larmes et mon cœur à être saisi d’une émotion intense qui n’allait plus me quitter pendant toute la durée des douze journées du séjour.

    Il s’agissait d’un bouleversement comparable à celui qui avait transformé ma vie le jour ou j’avais donné ma vie à Jésus.

    Chaque phrase, chaque témoignage, ma pensée de me trouver à l’endroit où Dieu voulait que je sois me remplissait d’une paix et d’un bonheur difficile à décrire, tant et si bien que je ne suis pas certain d’être encore tout à fait capable d’expliquer ce qui s’est réellement passé en moi.

    En effet je me suis réellement pris d’amour pour ce peuple, pour ce pays, pour son Dieu.
    D’autre part, voir et entendre des ministres de l’Etat d’Israël se fonder sur l’espérance de l’accomplissement des promesses de la Parole de Dieu pour mener leur politique a été pour moi un choc culturel, une perspective tellement difficile à imaginer dans un pays laïc comme le mien: La France.

    Quel émerveillement que d’écouter des hommes prétendus non messianiques parler sans le nommer de Celui qui est l’espérance d’Israël, avec des mots tellement plus vrais et élogieux.

    Certains m’avaient dit que je ne lirais plus la Bible de la même façon qu’auparavant et combien ils avaient raison! J’ai encore du mal à réaliser que j’ai posé mes pieds sur la même terre qu’Abraham, Isaac, Jacob, Josué, David et Jésus.

    Mais au delà de cette perception tactile, j’ai commencé à réellement saisir ce que veut dire prier pour la Paix de Jérusalem, la ville dont les serviteurs affectionnent les pierres, je réalise chaque jour un peu plus la valeur de ce pays dont l’Eternel Dieu prend soin, et sur lequel il a continuellement les yeux, du commencement à la fin de l’année et pourquoi il dit lui même «  que celui qui le touche, touche la prunelle de son œil », un endroit sensible s’il en est, inaccessible par la raison humaine, mais qui vibre dès qu’on y met le doigt.

    Merci à tous ceux qui m’ont permis de vivre cette inoubliable, mais non unique expérience, merci aux merveilleux organisateurs des CAI de Suisse et de France.