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    Avril 2025 – Année juive 5785


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    Le Triomphe de la Vie !

    « O mort, où est ta victoire ? » (1 Corinthiens 15 :55)
    « Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau… » (Apocalypse 12 :11)

    Chers amis d’Israël, shalom !

    Après ces temps d’hiver, où la nature est contrainte au silence, où les ténèbres couvrent la terre, où les arbres en squelette s’étirent dans le ciel gris, où les hommes se courbent face au vent glacial, où les nuages bas font barrière au soleil… quel émerveillement, quel bien-être lorsque jaillissent, dès les premiers signes de redoux, les fleurs, annonçant l’arrivée triomphale du printemps et s’affichent en fanfare de jaune éclatant, de blanc, de rose… Nos cœurs réchauffés proclament la gloire de Dieu !

    La vie resurgit en force et nous enchante. La nature nous enseigne qu’après les temps d’ombre, de froidure, vient inexorablement le renouveau de la vie !

    Notre maître Yeshoua, Lui, la lumière du monde a accepté de s’éteindre, de laisser la mort l’envahir aux prix de grandes souffrances, d’être considéré comme un coupable, un condamné, Lui le Juste, le Saint que le monde rejetait !

    C’est nous, gens de ce monde qui devions être condamnés à la mort éternelle, car marqués à vie par le péché et séparés de Dieu, créateur du ciel et de la terre.

    Par obéissance, Yeshoua, (Jésus) s’est offert pour faire l’expiation de nos péchés. « Voici, l’Agneau de Dieu, qui ôtes le péché du monde ! » proclamera Jean-Baptiste quand il l’a vu venir à lui, près du Jourdain ! (Jean 1 :29)

    3 ans après cette rencontre qui marque le début du ministère si fructueux et glorieux de Yeshoua, à Jérusalem, sur le mont Golgotha, les ténèbres s’étendaient sur la ville et ses environs, la nature souffrant elle-même, gémissant… face au spectacle terrible et infâme de ce condamné sur une croix, Lui, le Fils du Dieu vivant !

    Au moment où Yeshoua rendit l‘âme, tous les éléments naturels se crispèrent, la nature entière s’ébranla, ainsi le rideau épais séparant le lieu saint du Lieu très saint dans le Temple, se déchira de haut en bas, rendant visible à l’œil humain ce lieu secret où seul le Grand-Prêtre avait accès. La terre trembla, des saints sortirent des tombeaux et rentrèrent dans la ville de Jérusalem. Le temps s’était figé, les cœurs stupéfaits et angoissés tel celui du centurion, pourtant soldat aguerri, au pied de la croix, qui proclama : « Assurément, cet homme était Fils de Dieu ! » (Matthieu 27 :51-54).

    Lui, le Bien-Aimé du Père, Lui, La Vie, n’a pu être retenu dans les griffes de la mort ! Dans ce temps de Pessah (la Pâque juive qui rappelle le sang d’un agneau mis sur les linteaux des maisons des hébreux, juste avant la sortie d’Egypte –Lettre aux hébreux 11 :28), comme Lui-même l’avait annoncé, s’est relevé 3 jours après son ensevelissement, Victorieux, triomphant !

    Que nos âmes bénissent l’Eternel qui a ramené à la vie Celui qui était parmi les morts ! Exaltons Son nom ! IL en est digne ! C’est Lui qui nous a délivrés du péché ! C’est Lui qui a rétabli notre relation avec le Père,  par Son sang !

     « Ainsi donc, frères et sœurs, nous avons, au moyen du sang de Jésus (Yeshoua) une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’Il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair. » (Hébreux 10 :19)

    Hélène et André Vannieuwenhuyse

    André & Hélène VANNIEUWENHUYSE
    Représentant les C.F.I. -Jérusalem en France

    * Livre de Peter Madsen – Editions Scriptura