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Février 2023 – Année juive 5783
Chers amis, nous ne voulons pas oublier !
C’est avec ces textes terribles et implacables de la Parole que nos yeux se baissent pour évoquer l’horreur de la Shoah ! Une haine impitoyable envers le peuple choisi a amené des êtres humains à commettre l’indicible : le meurtre orchestré et mesuré d’un peuple ! sans le moindre état d’âmes, sans le moindre remords !
Ce 27 janvier, plusieurs chaînes de TV ont marqué cette journée mémorielle avec des documents poignants délivrant la vérité sur cette page d’histoire innommable : la Shoah ! Cette journée inscrite dans les annales pour rappeler au monde qu’il n’oublie jamais ce drame, porte désormais le nom de : Journée internationale de la Mémoire de la Shoah. Ce même 27 janvier 45 a vu la libération d’un des plus grands camps d’extermination nazi du peuple juif, par les armées russes : le Camp d’Auschwitz-Birkenau.
La France n’avait pas été exempte de cet esprit d’anéantissement du peuple juif, de ceux qui avaient trouvé refuge, innocemment, sur sa terre d’« accueil » ! Fuyant les pogroms des pays de l’Est, ils avaient pris, avec confiance, le chemin du pays des « droits de l’homme » ! Telle une souricière, notre beau pays de France a commis « l’irréparable », selon le discours de Mr Chirac alors Président de notre nation, devant le Mémorial de Vel d’Hiv à Paris où presque 8000 Juifs du bébé à la personne âgée, ont été internés dans des conditions effroyables en plein juillet 1942 !!!! l’antichambre de la mort des camps.
Dans un de ces documents présentés à la TV, figurait le procès du nazi Barbie en 1987 à Lyon. Ce chef de la Gestapo actif à Lyon, avait pu trouver refuge après-guerre en Bolivie, restant dans l’anonymat pendant plus de 38 ans. C’est là que les Klarsfeld, chasseurs de nazis, l’avait démasqué. Puis, enfin extradé du pays, il avait été transféré à la sordide prison de Montluc dans ce même lieu où il déployait sa perversité envers ses victimes. Parmi les témoins de ce procès, se trouvait Madame Lagrange, née Tsadok que j’avais pu rencontrer dans le village où nous habitions alors, près de Grenoble. Chez elle, je découvrais avec stupeur pour la première fois, ce numéro indélébile, inscrit sur la peau de son bras qu’elle me tendait après m’avoir parlé à mots étouffés, de ce qu’elle avait vécu en tant que juive à l’âge de 13 ans, dans cette même prison avec ce bourreau nazi. Puis lors de la marche de la mort en sortant du camp, où son père avait été assassiné devant elle …
Attachés à la Parole qui nous rappelle constamment l’immense place que tient dans le Cœur de Dieu le peuple juif, et conscients de la dette que nous avons envers ce peuple qui nous a transmis les Ecritures saintes, et d’où sont issus tout d’abord notre Sauveur Yeshoua « fils de David », mais aussi les apôtres, nous avons reçu de nous tenir à leurs côtés d’une manière inconditionnelle en répondant à l’appel pressant :
« Consolez, consolez Mon peuple ! » selon Esaïe 40,1.
Avec Lui et avec eux !
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