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    Janvier 2019 – Année juive 5779


    Nous sommes heureux de faire partie des amis d’Israël. Le but de notre ministère à Jérusalem est de manifester au peuple juif la solidarité et l’amour des chrétiens des nations. C’est une belle tâche qui nous rassemble, pour encourager et « consoler » le peuple de Dieu (Esaïe 40 :1). Et nous sommes reconnaissants pour tous ceux qui rendent possible ce témoignage d’amour, en particulier tous les bénévoles, en Israël comme en France, en Belgique et en Suisse.

    Mais de cette première mission découle une deuxième, qui est tout aussi importante et qui est un grand défi. Il faut contrer cette vague d’hostilité à l’égard d’Israël, antisioniste et antisémite, qui déferle depuis des années sur nos pays d’Europe. Il faut répondre à la désinformation qui domine nos médias en présentant systématiquement Israël comme un État colonial et les attentats terroristes comme la lutte héroïque du « peuple palestinien ».  Il faut surtout soustraire les chrétiens à cette mentalité antisémite qui relève la tête chaque fois qu’Israël est présenté comme un peuple rejeté, qui serait remplacé dans le cœur de Dieu par l’Église ou par ceux qui sont « nés de nouveau ».

    La vérité, l’apôtre Paul la présente dans l’épître aux Romains (11:11ss.) : c’est que par la grâce de Dieu, nous sommes greffés sur l’olivier qui représente Israël. Et il nous avertit : « Souviens-toi que ce n’est pas toi qui porte la racine, c’est la racine qui te porte. » (Romains 11 :18) Quelles que soient les erreurs, politiques ou doctrinales, de ceux qui gouvernent Israël et des rabbins qui enseignent dans les synagogues, il n’y a pas de quoi nous sentir supérieurs : abstenons-nous de critiquer et soyons solidaires de nos « frères aînés » dans un esprit d’humilité et de repentance.

    Grâce à des sources bien informées d’Israël, grâce à nos frères et sœurs messianiques en particulier et grâce à plusieurs ministères en Europe, une véritable information circule sur internet. Ne manquons pas d’y recourir et surtout, de la faire circuler en la postant sur les réseaux sociaux, sans nous laisser intimider par les insultes de ceux qui traiteront cela de « fake news », justement parce qu’ils croient des mensonges. Et si nous ne sommes pas actifs sur internet, diffusons cette information, celle par exemple qui figure dans notre Lettre de nouvelles, par tous les moyens que nous avons à disposition.

    Osons témoigner, dans nos assemblées chrétiennes, de la vérité biblique sur Israël, et opposons-nous à ceux qui critiquent et dénigrent. Pour faire connaître cette vérité, nous disposons depuis quelques années en Suisse romande d’un instrument précieux, le « Cours Késher », mis au point voici une quinzaine d’années par les CAI britanniques, et qui connaît un grand succès dans le Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Il nous invite à rectifier notre image de Jésus : le rabbin YÉSHOUA de Nazareth, Messie d’Israël et lumière des nations, à reconnaître le caractère juif de toute l’Écriture sainte, y compris le Nouveau Testament, et à identifier Israël comme le peuple de l’Alliance et des promesses, que Dieu persiste à appeler et à aimer. Il retrace, dans un esprit de repentance, la grande division qui s’est produite dès les premiers siècles, et comment l’antisémitisme s’est répandu à partir des jugements des « Pères de l’Église ». Il informe de la manière dont s’est produite la renaissance de l’État d’Israël et éclaire le conflit proche-oriental en considérant toute son histoire. En outre, il permet de se familiariser avec quelques mots hébreux qui sont au cœur du message biblique et d’apprendre à célébrer le Seigneur avec quelques chansons en hébreu. Le Shabbat et les fêtes d’Israël ne sont pas oubliés. Ainsi, nous pouvons nous « connecter » (c’est le sens du mot Késher) à l’œuvre de Dieu pour son peuple et à la racine de notre foi.

    Mais il en est des cours Késher comme des cours « Alphalive » : ils sont destinés à des personnes qui sont en recherche, et ne sont pas encore convaincus des contenus qu’on veut leur enseigner. Ces gens-là ont besoin d’être invités et accompagnés. C’est pourquoi, si un cours Késher est organisé dans votre région, merci non seulement de vous y inscrire, mais aussi de le recommander et d’y accompagner vos amis chrétiens qui ont besoin de reconnaître la racine d’Israël. Merci également à tous ceux qui soutiennent nos efforts par la prière, car nous avons besoin que Dieu ouvre les portes !

    Dès le mois de février, deux nouveaux cours vont commencer en Suisse, : à Yverdon et dans le canton de Neuchâtel. Renseignements et inscriptions sur www.cai-kesher.org. Et si vous désirez que nous venions dans votre région, cherchez à constituer un groupe de personnes intéressées : à partir d’une dizaine d’inscriptions plus ou moins fermes, nous fixerons des dates avec vous : onze soirées ou trois vendredis soir et samedis, que vous organiserez sur place. Amis français, vous n’êtes pas oubliés : nous sommes prêts à traverser la frontière, si possible pour des dates regroupées. Il y a d’ailleurs une personne qui se forme en France pour enseigner le cours.

    N’oublions pas YÊSHOUA, le Messie d’Israël ! Honorons nos racines. Souvenons-nous que le sionisme, si décrié aujourd’hui, est une œuvre de Dieu !  Et armons-nous d’une grande patience et d’une grande douceur pour proclamer ces vérités ! C’est le Saint-Esprit qui convainc, ainsi que notre persistance dans l’amour.

     

    Eric Bergier

    Pasteur – membre du Comité CAI-Suisse

    Enseignant du Cours Késher

     

    Lisez l’intégralité du Bulletin et de la Lettre de Prière CAI des mois de janvier 2019