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Juillet / Août 2018 – Année juive 5778
Chers amis d’Israël, shalom
Déjà plus de 2 mois, que nous partagions la joie des israéliens pour les 70 ans de la « recréation » (selon David ben-Gourion) de leur Etat ! Et c’est vraiment ce qui nous frappe, en autre, sur cette terre qui nous est devenue chère, la joie de ce peuple qui s’exprime surtout dans les danses.
Voyez ces jolies jeunes filles au Kotel ou dans le Gan Sacher (un des plus grands parcs de Jérusalem) qui par dizaines créent une ronde et exaltent leurs joies en chantant et en dansant. La joie que leurs ancêtres ou elles-mêmes aient fait le choix de revenir dans le pays de leurs pères Abraham, Isaac et Jacob après un si long exil dans les nations (Ezéchiel 37). La joie d’être vivantes malgré l’adversité constante et même croissante des peuples alentour et même interne. La joie et la satisfaction de faire partie d’une nation en plein développement économique, d’une nation qui est reconnue par les nations comme étant à l’avant-garde de la technologie et qui les bénit par ses découvertes et son savoir-faire. Qui n’a pas un portable ou un téléphone ? Les chercheurs ne cessent de découvrir des moyens efficaces pour combattre les maladies de ce siècle et ainsi apporter de l’espoir à l’humanité.
Israël a commencé à bien rentrer dans son rôle de « lumière des nations » ! Ne voit-on pas sur les terrains à risque (guerres, tremblements de terre, séismes) des équipes israéliennes venant apporter avec empressement et compassion un secours médical et psychologique aux populations affectées ? Dernièrement, une unité de soins a été installée à la frontière syrienne pour soigner les blessés de ce dramatique conflit. Et ce n’est pas d’aujourd’hui : lors d’un précédent voyage, nous avions rencontré des équipes militaires qui ramenaient en Israël, des civils syriens blessés pour les soigner. La joie de pouvoir défendre leur pays dans une armée de pointe et efficace, Tsahal, en tant qu’hommes et femmes, et comme le partage cette journaliste, Martine Gozlan, dans ce journal : « Israël a un sentiment patriotique très développé », car ce peuple constamment bafoué et humilié dans les nations se resserre, même si les divisions sont une réalité, se rassemble autour de leur beau drapeau bleu et blanc . Voyez le jour de l’Indépendance (Yom Haatsmaout) les immeubles, les voitures, les rues inondés de drapeaux tel un talith couvrant la nation, son étoile de David scintillant en son centre.
Malgré sa fragilité, malgré le risque d’agressions planant sans cesse, la réalité des séparations brutales, du deuil ou de l’handicap, Golda Meir avait pu dire : « Un juif ne peut se payer le luxe d’être pessimiste ! »
Même si une grande majorité est loin d’avoir une relation réelle avec Dieu, le Père (Abba), beaucoup connaissent l’histoire agitée de leur peuple , leurs racines, d’où ils viennent et où ils vont au travers de la Bible . C’est eux, le peuple du Livre ! Nous reconnaissons, en tant que chrétiens des nations, que nous bénéficions de cet héritage car nous sommes désormais « greffés » à cet olivier qui les représente. (Romains 11)
Pour nous, c’est un vrai bonheur d’entrer dans ces rondes de joie avec eux, sur cette terre unique, savoir que nous avons le même grand Dieu qui tient tout sous Son contrôle, que nos vies, que la vie de ce peuple est conduite avec certitude par le Dieu Adonaï dans les plans qu’Il a prévus de toute éternité …et qui s’accompliront !
« En Israël, les occasions de célébrer la vie sont plus nombreuses que les oraisons funèbres. Voilà le secret du bonheur israélien (*) : être un flambeau de vie à la frontière entre la survie et la destruction, sachant qu’au final la vie triomphera de la mort. » Giulio Meotti / Aish
Kadima (En avant) avec Lui,
(*) Israël occupe la 11° place dans le 2° rapport mondial des Nations Unies sur le bonheur.
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