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    Novembre 2010 – Année juive 5771


    Chers amis d’Israël, shalom,

    Le Vatican a récemment réuni un synode pour le Moyen-Orient. Ecclesia et Synagoga
    Durant ces moments, a été mis en plein jour la position farouchement opposée d’un grand nombre de ces prélats vis-à-vis d’Israël. Ils considèrent que le peuple juif n’a aucun droit sur sa terre, puisqu’entre autre, les promesses de l’Ancienne Alliance ont été accomplies en Jésus-Christ.
    « Quel étrange paradoxe, écrira Jacques Maritain, de voir qu’on refuse à Israël le seul territoire alors que l’on est absolument, divinement certain que ce peuple a droit de propriété sur lui, si l’on considère le cours de l’histoire de l’humanité. »
    Cette délégitimation théologique du peuple et de l’Etat juif, cette coupure des Juifs des promesses bibliques concernant le pays et le peuple, a malheureusement contribué à encourager l’antisémitisme de la part de l’Eglise (M.W)

    Dès les premiers temps de l’Eglise, il y a eu rupture entre l’Eglise et la Synagogue, secrétant une maléfique doctrine de mépris et de remplacement à l’égard d’Israël (D.W.). Cet enseignement engendra de dramatiques épisodes dans la marche des exilés juifs dont nous l’Eglise, avons à nous repentir et à réparer ! (D.W) Ce siècle a vu l’émergence d’un retour aux sources hébraïques dans certains milieux chrétiens, tandis que le peuple juif revenait au Pays. Ainsi l’Eglise, solidement implantée dans ce terrain hébraïque, trouve sa véritable identité dans la connexion avec Israël. (M.W.)

    Or, il serait intéressant de nous replonger dans ce passage de Genèse 15, où l’Eternel établit une alliance avec Abraham et ses descendants, non seulement basée sur la parole, mais sur le sang. Après avoir déclaré à Abraham et ses descendants, dans Genèse 13:15 : « Tout le pays… je le donnerai à ta postérité pour toujours. », Dieu s’engage lui-même pour l’honneur de Son nom.
    Voyons la scène : Abraham amène différents animaux qu’il partage en deux et les place face à face sur le sol. Il doit d’abord chasser les oiseaux de proie (on peut dire les nations qui attaquent et se dressent contre Israël) qui s’abattent sur « les cadavres ». Au soleil couchant, alors qu’il tombe dans un profond sommeil, il est saisi d’une grande frayeur dans des temps de grandes ténèbres (tout le cheminement douloureux et dramatique du peuple juif dans l’Histoire). Lorsque l’obscurité s’installe sur la terre, le feu de Dieu vient comme « une fournaise ardente », passant entre les parts d’animaux.

    Magen David
     En ce temps-là, écrit Claude Duvernoy, c’est par un sacrifice de ce genre que deux parties se liaient entre elles et faisaient alliance très concrètement avec un contrat de sang.
     L’histoire de l’humanité n’est pas tout-à-fait à son terme. De nos jours, nous voyons de nos yeux s’accomplir les promesses irrévocables de Dieu à l’égard de son peuple : nous le voyons revenir des « 4 coins de l’horizon » et se rassembler sur sa « terre promise ».Et nous savons que cela annonce la seconde venue de Yeshua à Jérusalem.
     Ainsi, de par sa position, l’Eglise a perdu quelque peu le sens biblique de l’Histoire et s’est malheureusement desséchée, souffrant de « déshydratation spirituelle ». Elle doit repartir à la source même afin de raviver ses perspectives. Dieu est à l’oeuvre dans les nations, en Occident comme en Orient, dans les nations qui entourent Israël. N’est-ce pas réjouissant ?
    Car, comme tous les chrétiens européens ou d’autres nations, les chrétiens arabes palestiniens doivent leur héritage spirituel au peuple juif.La solidarité chrétienne pour Israël n’est pas la négation des Arabes palestiniens. (M.W.)

    Ainsi ce texte d’Ezéchiel 36:35-36, nous montre le merveilleux message de réconciliation entre Israël et ses voisins arabes, qu’Esaïe est pratiquement le seul à avoir annoncé (fin du ch.19) car si Dieu ramène à jamais Israël chez lui et fait revivre la terre désolée et le désert de mort, c’est aussi pour convaincre les voisins, enfants d’Ismaël et d’Esaü, qu’aucune ligne de la haine ne saurait prévaloir contre Sa volonté….et que les temps viennent où Jacob et Esaü se retrouveront, dans une fraternité solide et dans la repentance (Cl. D)
    Nous réalisons bien que la préservation du peuple d’Israël de génération en génération est le reflet de la FIDELITE de Dieu, de Sa GRACE, de ses buts ultimes dans l’Histoire plutôt que la propre justice d’Israël.
    Il garda donc Sa parole (en dépit de l’incrédulité et des échecs d’Israël) et resta fidèle aux promesses de l’alliance faite à Son peuple.

    Unis à Lui, pour Son service
    Très cordial shalom et Bonne fête de Hanoukka (1 au 8 décembre)

    André et Hélène Van Nieuwenhuyse

    André et Hélène Vaan Nieuwenhuyse
    Représentants des C.F.I. en France

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