Lettres de prière :

    LA SENTINELLE – Mars 2015


    ZARIT
    « Car il me protégera dans son tabernacle au jour du malheur, il me cachera sous l’abri de sa tente. » (Psaume 27v5)

    Ce mois-ci le lieu que nous avons choisi a besoin de nos prières de façon urgente. Lorsque nous regardons à ce petit village et à sa position géographique, nous ressentons dans nos esprits l’urgence d’une protection divine au-dessus et tout autour de la population qui y vit.

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    Récemment, l’armée israélienne a commencé à creuser dans le village de Zarit sur la frontière nord d’Israël, près du Liban, à la recherche de tunnels terroristes. Certains habitants avaient remarqué que des immeubles avaient surgis de terre de l’autre côté de la frontière dans les années qui ont suivi la guerre du Liban de 2006. A à peine 450m de là, au moins 10 personnes habitant la même rue se sont plaintes ces derniers mois à propos de bruits étranges. C’est à cause de cela, que les recherches ont démarré. Israël doit être prêt à envisager l’existence de tels tunnels.
    Les tensions sont élevées dans le nord depuis qu’une attaque aérienne israélienne a été menée en Syrie et a tué une douzaine de personnes du Hezbollah et des Iraniens y compris un Général iranien.
    Récemment, les positions de l’armée israélienne ont été attaquées depuis le Liban et un missile anti-char a été tiré contre sur une patrouille israélienne. L’armée a répliqué en envoyant des tirs de mortiers sur des cibles du Hezbollah au Liban qui a revendiqué les attaques.
    On avait découvert des dizaines de tunnels terroristes traversant la frontière entre Gaza et Israël lors de la guerre « Bordure Protectrice »de l’été dernier.
    Il nous faut véritablement prier. Zarit est un moshav du District Nord d’Israël avec 250 habitants. C’est une coopérative agricole sur la frontière avec des champs à l’ombre des immeubles du sud Liban qui se trouvent seulement à quelques centaines de mètres de la frontière israélienne. Le moshav a été fondé en 1967. C’est littéralement une bombe à retardement et on peut dire qu’il y règne un calme tendu.
    Koby Cohen est le responsable de la sécurité de la ville. « C’est toujours tendu ici » dit-il. Bien que l’endroit soit paisible, les exercices d’entrainement de la 91è Division de l’armée israélienne dans la région est un signe de ce malaise persistant. Les soldats de cette unité ont la responsabilité de la sécurité le long de la frontière avec le Liban et s’entrainent à répondre à des simulations d’infiltration par le Hezbollah dans une ville du nord d’Israël. Des exercices à petites échelles sont effectués sur une base régulière.

    Paradoxalement, après des années de salves de missiles Katioucha par intermittence et la guerre de 2006 avec le Hezbollah, la frontière avec le Liban est devenue l’une des frontières les plus calmes (tandis que les anciennes frontières calmes du Golan sont devenues beaucoup plus instables) grâce à un accord mutuel de dissuasion établi à la suite de la guerre. Ce calme a été renforcé lorsque le Hezbollah s’est impliqué dans la guerre syrienne : en effet, maintenir un second front avec Israël devenait une tâche beaucoup plus difficile pour ce groupe militant soutenu par l’Iran. Mais les exercices constants de l’armée le long de la frontière indiquent que ce calme est très fragile et que les militaires doivent être prêts à voir cette stabilité s’effondrée soudainement ou qu’une erreur d’un côté ou de l’autre entraîne une escalade de la violence.
    Les militaires israéliens sont conscients que les combattants du Hezbollah ont acquis de l’expérience en Syrie (bien que ce soit au prix de très nombreuses victimes).

    La tension a monté d’un cran la semaine dernière sur la frontière nord d’Israël avec les accusations du gouvernement syrien concernant une frappe de jour sur l’un des aéroports de Damas. Le gouvernement israélien n’a pas soufflé mot même si certains officiels ont fait quelques déclarations générales interprétées comme une reconnaissance indirecte qu’Israël avait promis de stopper tous mouvements d’armes stratégiques de la Syrie vers le Liban et le Hezbollah. L’attaque a suscité des questions en Israël : cette frappe va-t-elle pousser le Président syrien Assad vers une réponse militaire sérieuse ?

    Est-ce que le Hezbollah pourrait répondre une attaque portée à son allié syrien en frappant le long de la frontière libano-israélienne ? Israël a déjà condamné le Hezbollah pour ces frappes depuis la Syrie sur les forces israéliennes postées dans le Golan.

    Mordechai Kedar, professeur d’Etudes du Moyen Orient à l’Université de Bar-Ilan et officier de réserve du service des renseignements de l’armée israélienne pour la partie nord, croit que le Hezbollah n’a pas besoin d’une excuse pour frapper Israël et pourrait même causer des dommages aux communautés du nord du pays par des tirs de roquettes tout en étant encore impliqué en Syrie. Mais cette implication en Syrie laissent le Liban et les bases du Hezbollah plus vulnérables à une offensive terrestre menée par l’armée israélienne. De plus, les alliés du Hezbollah en Iran veulent préserver leur puissance de tir pour dissuader Israël d’attaquer l’Iran. Tous ces éléments font dire à Mordechai Kedar que le risque d’un embrasement avec le Hezbollah dans l’année à venir est très faible.

    Récemment, cependant, la tension a grimpé d’un cran à Zarit et près d’autres communautés agricoles de la frontière : les habitants pensent que le Hezbollah essaye de creuser des tunnels sous la frontière pour mener des attaques, de la même façon que le Hamas l’a fait durant la récente guerre de Gaza. Des habitants affirment avoir vu sortir un ouvrier libanais d’un tunnel derrière l’usine de champignons de Zarit pour surveiller, déclare Cohen. A Zarit, les habitants disent avoir entendu depuis une année des bruits de pilonnage, de gravier qu’on retire et de perçage de machines lourdes. Ohad Adoni, un habitant dit qu’il a entendu par deux reprises le bruit de cognements, une fois à midi et une autre fois vers trois heures de l’après midi. « C’est comme des petits coups sur un mur » dit-il. L’anxiété est compréhensible : au milieu de la guerre de Gaza, des habitants des coopératives agricoles de Shetula et d’Avivim se trouvant juste à quelques centaines de mètres de la frontière, se plaignaient de bruits similaires lors d’une interview avec la chaîne de télévision Channel 10. De même, les habitants des kibboutz tout proches de la frontière se sont plaints de tels bruits durant les mois qui ont précédés la guerre. Le fait de penser que le Hezbollah et le Hamas peuvent utiliser la même tactique des tunnels contre Israël est une hypothèse tout à fait raisonnable, déclare Atai Shelach, ancien responsable de l’armée israélienne et ancien responsable des unités ingénieurs d’élite de combat qui a eu la charge du démantèlement des tunnels.

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    Carte montrant la Ligne Bleue de démarcation entre le Liban et Israël, fixée par les Nations Unies après le retrait israélien du sud Liban en 1978 faisant suite à la brève invasion appelée « Opération Litani ». Elle suit la ligne de cessez-le-feu de 1949, connue aussi sous le nom de Ligne Verte, et la frontière quelque peu contestée libano-syrienne en direction des hauteurs du Golan. (Wikipedia) « Personne ne devrait être étonné de voir un jour surgir du sol le Hezbollah près des implantations se trouvant sur la frontière nord « dit-il tout en concédant qu’il n’a pas de preuve dans ce sens. « Le terrain est différent mais le Hezbollah nous a déjà prouvé en 2006 qu’il a la capacité et la technologie de creuser dans le nord. »

    Debout face à un vignoble israélien qui s’étend jusqu’à la frontière, Cohen fait remarquer les nouveaux immeubles construits côté libanais de la frontière non loin de Zarit. Le drapeau du Hezbollah qui flottait à une époque le long de la frontière est absent, seul un drapeau palestinien est accroché à un poteau. Au loin on peut clairement distinguer une tour de garde, une jeep et un poste de garde de la FINUL (Force Intérimaire des Nations Unies au Liban). Les observateurs de la FINUL contrôlent la mise en oeuvre de la Résolution 1701 du Conseil de Sécurité des Nations Unies : en effet la déclaration de cessez-le-feu de 2006 interdit au Hezbollah de se réarmer au sud Liban.

    ENTRONS DANS LA SALLE DU TRONE ENSEMBLE :

    • PRIONS ardemment pour les forces armées israéliennes, qu’elles soient en alerte en tout temps sur les frontières nord et sud du pays d’Israël, jour et nuit. Que l’épée de l’Esprit demeure aiguisée dans nos mains avec nos bibles. Citons la Parole dans nos prières pour la protection d’Israël et son peuple. Crions vers Dieu en faveur d’Israël : « J’avais mis en l’Eternel mon espérance ; et il s’est incliné vers moi, il a écouté mes cris. » (Psaume 40v1)
    • IMPLORONS le Seigneur afin qu’Il soit la force d’Israël dans les jours à venir. Que les ennemis d’Israël soient humiliés et confus devant leur défaite face au grand Dieu d’Israël. « Que tous ensemble ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie pour l’enlever ! » (Psaume 40v15)
    • INTERCÉDONS pour la Marine et l’Armée de l’air israéliennes, afin qu’elles soient averties à l’avance des tactiques de leurs ennemis. Que les soldats d’Israël recherchent le Seigneur ensemble d’une même voix et qu’ils se souviennent du Seigneur leur Dieu. Que leur cœur soupire après Lui et que leur âme soit assoiffée de Dieu. Nos prières comptent. « Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant… » (Psaume 42v2-3a)
    • PRIONS que les cœurs des Israéliens se tournent vers Dieu comme un seule nation et qu’ils sachent que leur Dieu est leur Dieu à jamais, qu’Il a un plan de salut pour la nation d’Israël et que le Messie est à la porte. « Voilà le Dieu qui est notre Dieu éternellement et à jamais ; il sera notre guide jusqu’à la mort. » (Psaume 48v15)
    • INVOQUONS la main droite de Justice de Dieu, qu’elle triomphe afin que Sa louange court jusqu’aux extrémités de la terre. : « Comme ton nom, ô Dieu ! Ta louange retentit jusqu’aux extrémités de la terre ; ta droite est pleine de justice. » (Psaume 48v11)
    • INTERCÉDONS avec passion pour les habitants des diverses villes, kibboutz et moshavim du nord du pays. Egalement pensons à tous ceux qui habitent proche de la frontière de Gaza dans la ville de Sderot. Des missiles recommencent à tomber car les terroristes se réarment rapidement afin d’attaquer Israël.
    • PRIONS pour la paix de cœur et d’esprit pour ces habitants. « Eternel ! Que ta grâce soit sur nous, comme nous espérons en toi ! » (Psaume 33v22)

    Restons en éveil et ne dormons pas à nos postes de garde, car nous sommes plus près de la guerre que nous le pensons. Israël est fatigué de la guerre mais Dieu a mis dans le cœur de ses habitants de demeurer dans le pays qu’IL leur a donné. Il est si petit comparé aux millions de kilomètres carrés des nations arabes environnant Israël.
    Israël défend la vie mais ceux qui suivent l’islam militant sont pour la mort. Les chrétiens, à cause de leur foi en Jésus, sont assimilés au peuple juif qui croit au Dieu d’Israël. Ni les uns ni les autres n’ont le droit de vivre selon le Coran.
    Prions que le Seigneur ait de la miséricorde le jour de Sa Colère mais surtout prions intensément pour cette petite nation.
    Avec toutes nos salutations les plus chaleureuses depuis la Nation Bien-aimée d’Israël,
    Sharon SANDERS

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