Témoignages & Messages :

    Nous n’oublirons pas notre expérience de Jérusalem, ni ceux que nous avons rencontres (Juin 2012)


    Nous étions trois couples d’amis à nous embarquer, en ce début juin, pour Israël où nous allions retrouver nos chers amis André et Hélène et faire la connaissance de Maïté, notre bien-aimée trait d’union durant la préparation du voyage, mais aussi notre traductrice et surtout notre amie.

    La conférence initialement prévue avait été remplacée par un programme inédit nommé « Expérience de Jérusalem » avant de se poursuivre par le voyage « Rencontrer les gens du pays ».

    Cette expérience de Jérusalem fut marquée par des transitions entre la réalité quotidienne et des temps de partage intenses autour d’enseignants de valeur : Lance Lambert bien sûr mais aussi John Garr, Robbie Coleman et sans oublier le Révérend John Ferret. Nous n’oublierons pas Maale Adumim, cette petite ville stratégiquement positionnée sur la route qui monte à Jérusalem, la force indescriptible des paysages du désert de Judée restera marquée en nous tout autant que la puissance spirituelle de la prière au Kotel pour des étrangers tels que nous venus d’un pays lointain. Et que dire de l’amour en action manifesté par les équipes du quartier général des CFI et du Centre de Distribution ( «  Le Phare »), sinon que grâce à leur dévouement sans limites, la vie de nombreux nouveaux arrivants prendra son essor dans ce merveilleux pays d’Israël et ce y compris au travers d’un salon du mariage entièrement rénové et qui respire l’amour du bien-aimé et de la bien-aimée.

    Une pensée particulière en repensant à cette soirée mémorable dans les magnifiques locaux de Christ-Church où nos cœurs ont fondu à l’écoute du message et du témoignage poignant du frère Umar Mulinde qui paye encore dans son corps son attachement à Yéchoua et à son peuple d’Israël.

    Que de rencontres inoubliables durant ce voyage dont celle de ces courageux soldats d’un régiment de tanks qui nous ont fait vivre leur quotidien sur les hauteurs du Golan, mais aussi l’implantation d’Ephrat en Judée-Samarie qui, dans un désir de rapprochement des juifs et des chrétiens, permet de faire la lumière sur tellement d’informations erronées véhiculées par les média français en matière de peuplement des territoires contestés. Nous n’oublierons pas, non plus notre visite mémorable à Hébron au tombeau des Patriarches et notre mémoire restera éveillée dans l’univers de recueillement et de réflexion de Yad Vachem où un rescapé de la Shoah se tenait là comme témoin, pour nous.

    Impossible aussi de passer sous silence notre traversée du lac de Tibériade, pleine de chants et de danses presque en autant de langues que d’occupants de ce bateau à fond plat transformé en tabernacle de louange.

    Mais nous sommes persuadés que mes amis ont aussi des choses à dire ; alors nous allons leur poser quelques questions.

    Étienne & Nicole

    Témoignage de Sylviane :

    Étienne : Sylviane, tu m’avais dit plusieurs fois que tu voulais marcher là où Jésus avait marché. As-tu réalisé ton rêve ?

    Sylviane : Effectivement, ce rêve était vieux de quelques vingt ans ; nous l’avions fait avec Josée en nous promettant mutuellement d’aller un jour, ensemble, en Israël. Certains réalisent d’autres types de pèlerinages, mais pour moi, je voulais mettre mes pieds sur le sol que Jésus avait foulé et ça s’est réalisé.

    E : J’ai cru comprendre qu’un lieu t’avait particulièrement émue. Peux-tu nous en dire un peu plus ?

    S : C’est vrai, ça s’est passé dans le désert, au lieu appelé le Mont de la Tentation. Là, quand j’ai réalisé que Jésus avait passé quarante jours et quarante nuits seul dans ce désert, et alors j’ai senti monter les larmes en pensant à Lui. Certes, je ne pouvais pas me mettre à sa place, mais c’était particulièrement fort, dans ce lieu qui semblait être resté intact depuis son passage.

    E : Et en dehors de ce Mont de la Tentation, d’autres lieux, événements, rencontres t’ont-ils particulièrement touchée ?

    S : Oui, la Mer de Galilée ; quand nous avons commencé à chanter, alors mes larmes ont encore coulé sans que je ne sache pourquoi. Je ne pensais pas spécialement à Jésus à ce moment-là, mais c’est là qu’il était passé, là qu’il avait marché sur l’eau et je crois que sa présence est encore tellement perceptible.

    E : Enfin que dirais-tu à quelqu’un qui hésite à faire le voyage en Israël ?

    S : Je lui dirais que c’est un retour à ses racines, qu’il lira ensuite la Bible de façon différente. Maintenant, c’est mon cas ; lorsque je lis ma bible, je vois le Mont de la Tentation, le Jourdain, je me représente bien le Mont des Béatitudes, ce lieu où la voix majestueuse de Jésus, pouvait envelopper tout le secteur sans besoin de sonorisation. Alors, si comme moi, il veut marcher là où Jésus a marché, il faut faire le voyage.

    Témoignage de Henri :

    Étienne : Henri, tu es le mari de Sylviane, nous avons vécu dix jours extraordinaires ensemble. Peux- tu nous dire quel était ton projet en participant à ce voyage ?

    Henri : Eh bien, au départ, je n’avais pas vraiment de projet. J’avais envie de faire ce voyage avec Sylviane, de l’accompagner et ce dans un esprit de rencontre, d’ouverture. J’aime ce qui est nouveau et je retourne rarement au même endroit. Et puis, les choses ont pris corps à l’aéroport de Tel-Aviv où nous avons été accueillis par un véritable concert d’oiseaux qui chantaient ; c’était magnifique. Et je me suis dit : « à la grâce de Dieu ».

    E : Quel événement dans ce voyage t’a le plus marqué, même au point de changer ta vison concernant Israël ?

    H : Au départ, Israël n’éveillait pas en moi de sentiment particulier. Et puis, j’ai découvert un pays moderne qui a su mettre en valeur son patrimoine patriarcal en même temps qu’une qualité de vie contemporaine. J’ai vu nos différentes nations représentées comme un bouquet de fleurs qui se dirigeait vers ce pays. Pour moi c’est la preuve que Jésus lui-même attire chacun vers ce pays où il a vécu.

    E : Et en plus de cette attirance réalisée d’après toi par Jésus lui-même, que garderais-tu également en mémoire, quels lieux, quelles rencontres t’ont également impacté ?

    H : La Mer Morte, tellement différente des autres au point qu’il faut réapprendre à nager ! Mais je n’arrive pas à me focaliser sur une chose en particulier. Je me suis trouvé chez moi ; mes yeux ont capté plus que mes oreilles et mon désir serait finalement d’y retourner pour encore voir ce que j’ai déjà vu. Et que dire de ce peuple ? Des gens tellement accueillants !

    E : Enfin que dirais-tu à quelqu’un qui hésite à faire le voyage en Israël ?

    H : Prends ton sac et vas-y ! Même avec peu d’argent, tu pourras dormir sur le bord du lac de Tibériade ! Réalise qu’au travers de Jésus, tu es en quelque sorte aussi un juif. Les juifs s’arrêtent à l’Ancien Testament, les chrétiens continuent avec le nouveau et puis, il y a celui qui s’appelle Yéchoua ; il est ce pont entre les deux alliances. Et puis, Étienne, j’ai été heureux de faire le voyage avec toi et avec Nicole ! (merci Henri !)

    Témoignage de Joseph :

    Étienne : Joseph, tu venais passer quelques jours de vacances en Israël. Pourrais-tu nous dire comment se sont passées tes vacances ?

    Joseph : Au départ, j’ai été surpris car je ne m’attendais pas à trouver un tel pays. Je m’imaginais plutôt des vielles pierres et j’ai découvert un pays tel que je ne l’avais pas imaginé ; il y avait des contrastes et ça ne ressemblait pas du tout à ce que rapportent nos média en France. L’image que nous recevons d’Israël inspire plutôt la méfiance, mais quel bonheur de se retrouver avec, non seulement des gens du pays, mais avec ceux qui s’étaient joints à nous issus de tellement de pays différents. En fait, c’était plus que des vacances, mais la découverte d’un magnifique pays rempli de gens charmants et accueillants.

    E : Je sais que tu as été intéressé par ce que tu as vu sur les hauteurs du Golan. Peux-tu nous en dire un peu plus ?

    J : Au départ, Israël n’éveillait pas en moi de sentiment particulier. Et puis, j’ai découvert un pays moderne qui a su évoluer tout en conservant des habitudes agricoles qui ressemblent à la culture de la vigne ou de l’olivier dans mon Italie natale. Et toutes ces magnifiques cultures à la jonction d’Israël avec la Syrie, le Liban sur fond de contraste avec le désert. J’ai aussi tellement été heureux de rencontrer ces jeunes soldats si avenants tout en assumant la lourde responsabilité de protéger leur pays. Je comprends maintenant ce que veut dire un pays où coulent le lait et le miel et ce pays a tellement besoin d’être protégé,

    E : Mais aussi, quel événement, quel lieu, quelle rencontre t’a le plus marqué durant ce voyage ?

    J : J’ai vraiment aimé faire cette découverte ensemble avec mes amis et chaque jour un peu plus de nouveautés. La découverte de Jérusalem fut pour moi une expérience unique, une ville pleine de bons imprévus entre la ville juive si bien tenues et d’autres quartiers un peu moins ordonnés. J’ai vraiment apprécié de rencontrer ce peuple vigilant, plein d’honneur, avec les maires de plusieurs localités, des hommes responsables, solidaires et je me demande si nous serions capables de faire aussi bien qu’eux.

    E : Et enfin, Joseph, que veux- tu dire à ceux qui hésitent encore à faire le voyage ?

    J : J’ai déjà rencontré des gens que j’ai encouragés à faire le pas ; je leur dis qu’il faut aller se rendre compte sur place . Moi qui y allais pour passer des vacances, ce fut beaucoup plus. Il ne faut pas écouter les « âneries » que nous transmettent les média ; on est allé partout où il est possible d’aller et c’est tellement différent de ce que l’on nous raconte.

    Témoignage de Joséphine :

    Étienne : Josée, tu es l’épouse de Joseph, tu avais à cœur depuis longtemps de venir en Israël. Peux-tu nous dire comment ce voyage a répondu à tes attentes ?

    Josée : Malgré une petite difficulté relative à la langue quand on ne parle pas anglais, je n’imaginais pas Jérusalem comme une ville moderne. J’étais plutôt restée sur des images du passé et je me suis trouvée un peu étonnée. Mais, revenue de cette surprise, je peux dire que ce temps en Israël m’a fait oublier tous mes soucis. Tout ce que j’ai vu est simplement merveilleux, ce contraste entre le désert et l’eau qui jaillit, la cascade d’En-Guédi, la verdure des plantations, des palmeraies. Vraiment, je ne regrette rien.

    E : Il me semble que tu as beaucoup aimé le lac de Tibériade et ses environs. Peux-tu nous en dire un peu plus ?

    J : C’est vrai, quel sentiment grandiose lorsque nous avons tous chanté durant la traversée en bateau. Je me suis vraiment vu avec Jésus dans ce bateau, réunis de différentes nationalités mais avec le même esprit, le même amour, un peu comme si nous nous comprenions malgré la barrière de la langue. On peut se trouver différents et malgré tout couler ensemble. Je crois que Jésus était heureux de nous voir ainsi et que nous avons réjoui son cœur.

    E : Y a-t-il d’autres lieux, d’autres situations ou rencontres qui t’ont marquée ?

    J : Oui, je pense à la rencontre avec Léa, une personne originaire de Aix-les-Bains en train d’écrire un poème au bord de la Mer Morte ; et ce qu’elle écrivait était tellement beau ! J’ai vécu tout au long de ce séjour ce que je qualifie de rendez-vous divin. Et puis, il y a eu le Kotel, un peu déçue au début de voir des femmes qui semblaient seulement réciter des prières ; mais plus j’approchais du Mur, plus je ressentais la présence de Dieu, voyant entre autre une femme en train de pleurer. Aussi, lorsque j’ai glissé mon petit papier entre les pierres, j’ai su que Dieu m’exauçait. La joue contre le Mur, je sentais la présence de Dieu qui émanait non pas du Mur, mais de ce lieu encore tellement imprégné de Sa présence. Et je me suis pris à aimer ces femmes venues répandre leur cœur en ce lieu.

    E : Et enfin, Josée, que dirais-tu à quelqu’un qui hésite encore à faire le voyage ?

    J : Aujourd’hui, je dirais : « Faites-le au moins une fois dans votre vie ! » Ce n’est pas évident pour tout le monde de réunir les moyens, mais préparez-vous. Et puis, allez-y avec un bon groupe. Je peux dire que nous avons tellement bien vécu ensemble, nous nous sommes si bien entendus que je voudrais y aller avec les mêmes amis si j’y retournais. online pharmacy Fosamax